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Données des stations d’épuration

Les données de stations d’épuration sont généralement très complètes et bien documentées. Les données de débits sont mesurées en continu en entrée de station d’épuration. Les concentrations et les charges polluantes font également l’objet de mesures régulières. Ces informations se retrouvent dans les synthèses cantonales (exemple du Canton de Vaud).

Les limites du système « épuration des eaux » peut cependant varier d’un canton à l’autre. Par exemple, est-ce que le déversoir en entrée de STEP fait partie du système d’épuration ?

La capacité de la STEP par temps de pluie est une information clé, mais souvent peu documentée : la plupart des STEP sont dimensionnées sur le dogme de traiter 2x le débit par temps sec. Or en fonction des débits effectifs sur le bassin versant, des conditions antécédentes ou à venir, des dimensions des bassins et des modes opératoires, le débit « acceptable » pour la STEP pourrait être sensiblement plus important. La part d’eaux claires parasites peut également influencer la capacité de traitement par temps de pluie à la STEP.

Dans l’approche de gestion intégrée des eaux, les ouvrages en liens avec la STEP (p.ex. présence et fonctionnement des bassins d’eaux pluviales en entrée de STEP, déversoirs d’entrée, relevage des eaux, etc) jouent également un rôle très important.

La collecte de chiffres clés dans le domaine des STEPs, en lien notamment avec la LGEO, permettra d’actualiser les informations particulièrement utiles pour la gestion intégrée des eaux.

De manière générale, les données des stations d’épurations sont disponibles pour la la gestion intégrée des eaux. La qualité des informations peut parfois être questionnée: la gestion intégrée permet par exemple de comparer les informations concernant les réseaux et le milieu naturel à celles fournies par la STEP et ainsi identifier d’éventuels problèmes. C’est un avantage indéniable de la mise en place d’une gestion intégrée.